Le contexte actuel et la loi EGAlim poussent la France à relocaliser l’agriculture sur le territoire. La vente des produits locaux et bio tend à de se démocratiser davantage dans l’Hexagone. Lors du dernier « Salon des maires et des collectivités locales », l’agriculture biologique au service du développement étaient au cœur des débats.
L’alimentation locale et bio se démocratise
Promulguée en octobre 2018, la Loi EGAlim a pour ambition d’introduire 20 % de produits locaux et bio en restauration collective dès janvier 2022. Les échéances se rapprochent à grands pas pour les municipalités en charge de la distribution des repas dans les cantines scolaires. Ce passage bio, au service du développement durable, est en passe de solliciter de plus en plus le producteur local de chaque commune pour relever le défi. Faire découvrir aux enfants une alimentation locale et bio vient s’inscrire dans la transition biologique que la France souhaite entreprendre.
À l’heure actuelle, cette prise de conscience devient prépondérante dans les esprits des Français. Les ventes de paniers de produits locaux, qui sont à la hausse, illustrent cet engouement croissant pour l’alimentation locale et bio. Très plébiscitées, les rencontres avec des producteurs locaux, comme celles proposées par la Vallée de la Gastronomie, permettent de déguster leurs fruits et légumes de saison. Cette volonté accrue de bien manger est bel et bien présente. La crise sanitaire actuelle pousse la plupart des citoyens, solidaires avec les producteurs locaux, à consommer des produits plus éthiques et plus respectueux de l’environnement.
Manger local et de saison, un nouveau mode de consommation
Depuis ces dernières années, les fruits et les légumes locaux sont de plus en plus prisés par les adeptes qui prônent les bénéfices d’une alimentation riche et variée. Se tourner vers des produits issus de la région est une tendance bien ancrée chez les « locavores ». Il s’agit des personnes qui se nourrissent exclusivement de produits de saison ou qui achète des produits de consommation courante, comme le beurre et le lait, chez les petits producteurs.
Le « locavore » évite de se rendre dans les grandes surfaces. Ce mode de consommation, qui est tant sollicité, présente des avantages aussi bien pour l’agriculture locale que pour la santé. Les aliments de saison et bio sont plus sains que les produits importés de l’étranger. Solliciter les producteurs français permet aussi de développer l’économie locale des régions et de gagner en autonomie. De plus, la production de produits locaux contribue considérablement à la protection et à la préservation de la planète. En somme, manger local aspire à devenir le mode de consommation des générations futures.